A quoi bon ?
Stupidement, on croyait que ça nous épargnerait. Pourquoi une telle prétention ? Pourquoi ma famille serait-elle vaccinée contre le cancer ?
Une personne de ma famille est touchée. C'est même pas "triste", le mot ne convient pas. C'est dur, très dur, c'est pénible, c'est injuste, c'est horrible, c'est angoissant, désespérant. Le temps passe vite désormais. Mon oncle, tout juste grand-père, se bat au quotidien entre la chimio-thérapie et les douleurs psychiques et physiques des effets secondaires.
Aujourd'hui, sa femme et lui ont compris qu'il ne guérirait pas. Les médecins ont fait passer le message le plus doucement du monde. Auraient-ils dû ? Faut-il vraiment dire ce genre de vérité ? Aujourd'hui ils n'ont plus que "A quoi bon ?" qui peut sortir de leur bouche. Alors nous, on est à leurs côtés. On les soutient, comme depuis le début, mais aujourd'hui encore plus. On sait que désormais la moindre attention à leur égard aura une puissance insoupçonnée.
Je m'étais juré de ne pas raconter ma vie dans ce blog. Pour une fois, c'est bien moi, l'auteur de ce blog, qui se cache derrière le 'je' de ce paragraphe. Je déroge à la règle... Poser ces mots et en faire ces quelques phrases m'a (un peu) soulagé.
Une personne de ma famille est touchée. C'est même pas "triste", le mot ne convient pas. C'est dur, très dur, c'est pénible, c'est injuste, c'est horrible, c'est angoissant, désespérant. Le temps passe vite désormais. Mon oncle, tout juste grand-père, se bat au quotidien entre la chimio-thérapie et les douleurs psychiques et physiques des effets secondaires.
Aujourd'hui, sa femme et lui ont compris qu'il ne guérirait pas. Les médecins ont fait passer le message le plus doucement du monde. Auraient-ils dû ? Faut-il vraiment dire ce genre de vérité ? Aujourd'hui ils n'ont plus que "A quoi bon ?" qui peut sortir de leur bouche. Alors nous, on est à leurs côtés. On les soutient, comme depuis le début, mais aujourd'hui encore plus. On sait que désormais la moindre attention à leur égard aura une puissance insoupçonnée.
Je m'étais juré de ne pas raconter ma vie dans ce blog. Pour une fois, c'est bien moi, l'auteur de ce blog, qui se cache derrière le 'je' de ce paragraphe. Je déroge à la règle... Poser ces mots et en faire ces quelques phrases m'a (un peu) soulagé.