Une performance de Môme

Publié le par Thomas

Hier soir, j'ai assisté à l'avant-première du film La Môme à l'UGC de Bordeaux. Elle s'est déroulée en présence de Marion Cotillard et de Pascal Greggory. La Môme est réalisé par Olivier Dahan.

Synopsis officiel : De son enfance à la gloire, de ses victoires à ses blessures, de Belleville à New York, l'exceptionnel parcours d'Edith Piaf. A travers un destin plus incroyable qu'un roman, découvrez l'âme d'une artiste et le coeur d'une femme. Intime, intense, fragile et indestructible, dévouée à son art jusqu'au sacrifice, voici la plus immortelle des chanteuses...

Les raisons d'y aller : Un grand film français tourné en cinémascope ! Et comme il n'est finalement pas si rare, ici point de micro-perche qui pointe le bout de son nez en haut de l'écran ! La réalisation est à la hauteur, les détails sont soignés, tout comme l'image : toujours superbe. Marion Cotillard y incarne une Edith Piaf tantôt belle et jeune, tantôt âgée et courbée par la maladie. Tout y est, on y croit ; la voix et l'attitude de la gosse des rues du paname populaire sont justes. Il y a eu beaucoup de travail à la réalisation de ce film, aussi bien dans le jeu des acteurs qu'en technique pure ; notamment avec des plans séquences qui resteront : le plus long du film dure cinq minutes. Les acteurs secondaires sont tout aussi bien représentés, avec Jean-Pierre Martins (qui incarne Marcel Serdan), Gérard Depardieu, Clotide Courau, Jean-Paul Rouve, Sylvie Testud...

Les raisons d'hésiter : Le choix de la narration découpée et faite de flashbacks incessants perturbe parfois. Edith Piaf est jeune, puis l'instant d'après elle est enfant ou plus âgée, dans un lieu différent, etc... Heureusement les dates sont incrustées à l'écran et nous servent de points de repère aux évènements qui défilent. L'Edith Piaf qui évolue sous nos yeux est souvent peu aimable et le romanesque semble parfois prendre le dessus sur une réalité sans doute plus fade. Olivier Dahan a fait le choix de traiter assez lourdement la fin de vie d'Edith, sa maladie, ses handicaps, ses injections, la drogue, l'alcool, etc... On ne voit pas la vie en rose dans ces moments là. C'est souvent pénible et à la limite du morbide. Le film est clairement en plusieurs partie, la dernière nous colle à notre siège, nous tire les larmes et nous assome un peu.

Le public, venu en grand nombre hier soir puisque les deux grandes salles de l'UGC Bordeaux étaient pleines, a apprécié le film : les réactions au cours de la projection furent assez nombreuses, que ce soit pour rire à certaines scènes ou pour marquer un étonnement. Le film réserve en effet des surprises ! 

Je retiendrais de ce film l'extraordinaire prestation de Marion Cotillard, qui révèle un grand travail de préparation et une implication sans faille. Le film est ample, lourd, dense. La Môme est une vraie performance d'acteurs et de réalisation.

Publié dans Films

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P
Pfff ... moi qui voulait y aller, je suis un boulet ! Bref, ce soir, je pense à aller voir Odette Toulmonde ! L'équipe du film sera pas là mais la plaisir de voir la mère Frot n'en sera pas moins super !!
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D
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